Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Haut les plumes !
28 janvier 2014

Arabesques

Le zouave, vêtu de sa gandoura de coton, couleur aubergine et chaussé de babouches quitte brusquement sa casbah. Il se dirige vers le hammam quand soudain, il aperçoit son frère Aziz, celui qui fait toujours son caid parce que sa moukère est bourrée de flouz alors que lui n'a jamais la baraka aux jeux de hasard. Bref, voilà le Aziz qui lui fait des salamaleks, en veux tu, en voilà et il l'invite à boire une tasse de café chez lui bien installé dans le sofa "Tu sais, lui dit Aziz, il y aura toute la smala: tous sont revenus du bled la semaine dernière avec le klebs... Evidemment, il y aura un peu de ramdam mais cela ne te fera pas de mal car tu as l'air bien triste. Tu ferais mieux de manger des épinards, prendre un bain parfumé au sental, aller voir un toubib et peut être fumer du haschich dans une alcôve éclairée à la bougie".

Marie-Claire, le 27 janvier 2014

 Arabesques

La calife installé dans une alcôve luxueuse de son palais portait ce jour-là une gandoura en coton orange avec des rayures couleur d'aubergine. Ses clebs allongés sur les sofas faisaient les zouaves. Une servante en mini-jupe apporta les tasses et le café pour la visite quotidienne du toubib. Après bien des salamalecs, le toubib préconisa une nouvelle fois de faire appel à un fakir et surtout d'arrêter de manger autant d'épinards. C'était à son sens la seule façon de régler tous les problèmes du calife. Celui-ci décida d'écouter ces préconisations et convoqua la fameuse « bande des caïds en babouches écarlates » pour trouver la casbah d'un fakir réputé mais caché dans un bled lointain. Les caïds partirent en mission et trouvèrent la maison du fakir, dont les murs étaient peints en bleu azur et d'où se dégageait une forte odeur de santal. Ils rencontrèrent le fakir dans le hammam, décoré de nombreuses bougies. Toute sa smala y était réunie, dont la moukère réputée elle aussi pour vendre des caftans magiques au souk. Après tout un ramdam, le fakir demanda un paquet de flouze pour venir guérir le calife. Ce dernier, radin, décida de ne pas écouter son toubib et de laisser faire le hasard. Il se délaissa de zéro de ses nombreux lingots et espéra avoir la baraka.

Emilie, le 27 janvier 2014

Motivation : Écrire un texte avec les mots d'origine arabe suivants : Calife-Alcôve-Gandoura-Coton-Orange-AUbergine-Clebs-Sofa-Zouave-Jupe-Tasse-Café-Toubib-Salamalec-Fakir-Epinard-Caïd-Babouche-Ecarlate-Casbah-Bled-Azur-Santal-Hammam-Bougie-Smala-Moukère-Caftan-Souk-Ramdam-Flouze-Hasard-Zéro-Baraka

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Archives
Publicité