Incipit: Je vis à l'envers...
Je vis à l'envers : les gens se lèvent je me couche.
Ils courent, je marche.
Ils s'arrêtent, je continue.
Ils se taisent, je crie.
Je vis à l'envers : les gens chantent, je danse.
Ils parlent, je pense.
Ils dessinent, je peins.
Je vis à l'envers : les gens nagent, je coule.
Ils boivent, je saoûle.
Ils s'énervent, je reste cool.
Enfin, quand ils avancent, je recule car leurs mots sont minuscules tandis que les miens sont majuscules...
Fabienne
Je vis à l'envers, les gens se lèvent, je me couche, car ma nuit a été longue. Je travaille, quand beaucoup de personnes se reposent. J'essaie de trouver le sommeil, car il fait jour, et la vie commence à se réveiller. Les enfants vont à l'école, la voisine fait le ménage, le bruit des voitures, parfois la pluie qui bat, avec le vent sur les volets... J'arrive à m'endormir. Le soir, je me lève. Je me prépare quand certaines personnes regardent la télé et vont dormir. Je prends ma voiture pour me rendre à mon travail. Je me mets en tenue et vais retrouver mes collègues. Pour moi va commencer une nuit plus ou moins mouvementée, et surtour près d'autres personnes, qui ont peur de la nuit.
Henriette
Motivation:
Voici la première phrase du roman Le bruit du fleuve de Joseph Périgot: "Je vis à l'envers, les gens se lèvent, je me couche"; écrire la suite.