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Haut les plumes !
22 juin 2016

Carrés lescuriens

1982294_828948290454912_2014697553_nLIVRE - FENÊTRE - COLORÉ - RIRE

Livre coloré, rire à la fenêtre.
La fenêtre colorée livre le rire.
La fenêtre livre un rire coloré.
Livre ton rire, par la fenêtre colorée.
Livre colorée, fenêtre sur le rire.
Livre un rire coloré par la fenêtre.
Fenêtre, livre-nous ce rire coloré.
Fenêtre colorée par le rire d'un livre.
Le rire de la fenêtre a coloré le livre.
Rire à la fenêtre du livre coloré.
Le rire coloré entre par la fenêtre du livre.

 

 

 

PORTE - OMBRE - FEUILLE - BOIS

Mon porte-feuille boit l'ombre.
Bois d'ombre porte les feuilles.
L'ombre de la porte boit les feuilles.
Porte de bois, ombre de feuilles.Rousseau-Arbre-et-son-ombre
Porte d'ombre dans un bois de feuilles.
Bois, porte-feuille et ombre.
Une feuille de bois sur une ombre de porte.
Un porte-feuille sur l'ombre du bois.
Tu bois contre une porte à l'ombre des feuilles.
L'ombre de la feuille du bois entre par la porte.
La feuille porte l'ombre du bois.
L'ombre du bois porte la feuille.
Je porte les feuilles et je bois l'ombre.

Collectif

Motivation: A partir de quatre mots, former le maximum de phrases possibles, en les combinant dans tous les sens.

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22 juin 2016

A la manière de ... Albert Ayguesparse

cropped-logo-1-2-3-soleil

Je dis nuit, et je pars dans un pays imaginaire,
Je dis neige, et je virevolte comme un flocon autour des arbres,
Je dis mer, et je surfe sur les vagues de ma destinée,
Je dis ciel, quand je vois un oiseau et m'envole à sa poursuite,
Je dis vent, et m'emmitoufle dans ma couette,
Je dis sang, et je suis rouge de colère pour toute cette anarchie,
Je dis encre, et je plante ma plume pour rimer à la façon de Rimbaud,
Je dis feu, et réchauffe mes vieux os,
Je dis pluie, pour arroser mes fleurs,
Je dis terre, comme 1, 2, 3 soleil ; et retombe en enfance.

Arlette

Motivation: Compléter la suite des vers du texte d'Albert Ayguesparse, poète et écrivain belge.
Je dis nuit, et...
Je dis neige, et...
Je dis mer, et...
Je dis ciel, quand...
Je dis vent, et...
Je dis sang, et...
Je dis encre, et...
Je dis feu, et...
Je dis pluie, et...
Je dis terre, comme...

22 juin 2016

A partir d'une image

6990_494_Robert-Doisneau-Foire-du-Trone-1953_modifie-1

Le ciel bleu et le soleil qui rechauffe le temps automnal du mois de novembre m'incite à sortir et à aller me promener sur les quais de Rouen parmi les stands et les manèges de la foire. J'aime cette ambiance festive et conviviale.
Au gré des attractions, je m'arrête et dépense quelques deniers en participant aux divers jeux proposés par les forains: ici le stand des tirettes à sous, là le jeu des enveloppes et là encore le jeu des ficelles, en espérant gagner le gros lot.
Mes pas m'emmènent à un manège, dit à sensation. Je ne pourrai jamais monter dans ce genre d'attraction, car ma peur du vide et de la vitesse ont une influence dévastatrice sur moi. Mon regard se pose sur trois personnes, installées dans ce manège, qui discutent et rient de bon aloi, en attendant le départ du tour de manège. Dans un sens, je les envies de pouvoir monter dans ce genre de manège, de discuter et de s'éclater.
Je décide de rester pour examiner les différentes réactions des quidams et mon esprit vagabonde sur l'histoire de ce trio, un homme et deux femmes... qui est l'épouse ? qui est la maîtresse? La légitime est-elle au courant que sa comparse est l'amante de son mari? Est-elle d'accord pour cette union à trois? Que ferais-je dans la même situation?
Le tour de manège se termine, les participants descendent et retournent à leurs préoccupations, j'en fais autant. Une petite faim se fait sentir, je me dirige vers un stand alimentaire et ne résiste pas à une gaufre à la chantilly. Miam, miam, un régal!

Arlette

Motivation: Ecrire à partir de la photo de Robert Doisneau, La Foire du trône.

21 juin 2016

Les mots de l'actu

teaserbreitMa pensée primaire en voyant monter cette Barbie sans grâce dans ce taxi de couleur fauve est qu'elle manquait d'énergie et qu'elle avait dû attraper un virus en passant sa matinée devant le minitel du café malfamé fréquenté par de faux marins et de conducteurs de cargos à quai en mal de vie et de mer.

Christiane

Motivation: Ecrire un texte en utilisant les mots issus de l'actualité du jour lundi 1er février 2016
Primaire - Cargo - Faux - Grâce - Taxi - Barbie - Energie - Virus - Fuave - Minitel

21 juin 2016

Personna

dessiner-une-voiture-facile-final-2"Salut Titine, comment vas-tu depuis hier soir ?
- Bien, bien mais j'ai eu un peu froid. Je ne comprends pas, tu as les moyens d'avoir une voiture, pourquoi tu ne loues pas un garage pour mes petites jantes toutes froides ?
- Et puis quoi encore, tu veux que je te cire la carrosserie à l'huile d'argan ? tu n'es pas une Ferrari non plus ! Et puis, sur le parking, tu n'es pas toute seule. Il y a tes copines. Vous pouvez discuter de la qualité de vos pneus, de qui a le meilleur garagiste...
- Oui, oui, on a déjà comparé nos pots d'échappement. C'est la Toyota Yaris qui a le plus beau. Mais, quand il pleut, j'aimerais bien être à l'abri : l'humidité, ça abîme ma carrosserie. Regarde, il y a des champignons qui poussent sur mes vitres.
- Je reconnais que, vu la région dans laquelle on est, tu as peu de chances de te chauffer le pare-brise au soleil... c'est dommage mais ne t'inquiète pas, un jour, nous serons bien obligées de nous séparer. Un petit contôle technique de travers et hop, à la casse.
- Ouille, ouille, ouille !! Tu me fais peur !! C'est que je ne suis plus toute jeune ...
- Ne t'inquiète pas, Titine, on va te faire durer. On va te chouchouter. Tu les auras tes vidanges régulières. On te les changera tes pneus usés, tant que tu nous emmèneras d'un endroit à un autre sans problèmes.
- c'est gentil. Bon, alors, tu mets ta ceinture et hop, on démarre !!

Fabienne

Motivation: Imaginer un dialogue avec un objet inanimé.

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21 juin 2016

La première fois que

La première fois que Véronique a acheté un verre à pied, elle l'a choisi jaune parce que c'est plus joli. Elle a décidé que, désormais, elle prendrait son café dedans, avec un nuage de lait, c'est meilleur. Pour ses chaussures, elle préfère la couleur rouge, c'est plus sexy.
Elle habite un loft immense en haut d'un building. Sur le toit, elle y a installé un couple de crocodiles, c'est plus branché. Elle leur a fait un joli petit trou très confortable, c'est plus sympa. Et elle ne s'attarde pas sur les chuchotements réprobateurs de ses voisins, c'est mieux. Au contraire, elle cherche une nouvelle idée pour provoquer ses contemporains, c'est plus fort qu'elle.

Fabienne

 

La première fois que j'ai aperçu cette magnifique créature je venais d'entrer dans le building de la 5ème avenue par l'immense halld'entrée, elle était posée de trois-quart un verre à la main, un sac jaune en peau de crodolile sur l'épaule et des chaussures à talons vertigineux, elle avait l'air sur un petit nuage en regardant un tableau du dernier peintre à la mode j'entendai le chuchotement des conversations mais lorsque je suis entrée il y a eu comme un trou et ça a été plus fort que moi de faire un pas en arrière devant tout ce beau monde.

Christiane

La première fois que Crocodile Dundy arriva à Nex-York, chaussé de ses chaussures en alligator et coiffé de son chapeau de cow-boy : que ne fut pas sa surprise de voir d’immenses buildings grimpant jusqu’au ciel, la tête dans les nuages.
Le chuchotement de la foule à son passage, ne le dérangea pas. Cela ne l’empêcha pas, non plus, de boire sa boisson jaune dans un verre.
Il tomba dans un trou de la chaussée. Plus fort que tout, il se releva et continua sa route.

Arlette

Motivation:
Ecrire un texte en utilisant les mots suivants: Verre - Jaune - Nuage - Chaussure - Immense - Building - Crocodile - Trou - Chuchotement - Plus fort que; et en commençant le texte par "La première fois que..."

21 juin 2016

Nouveaux mots du dico 2016

1808073653_B978674404ZCet emojies n'avait pas été élevé en viandard, plutôt à l'alfala et au piquillo et, il pensait plutôt antispéciste; le voir tchouler m'ammena a lui demander quel est votre nomophobie? et de lui proposer de venir s'enjailler au café suspendu, le cafetier en nous accueillant lui dit trop arty votre portable! et de lui répondre de nos jours il faut bien s'ubériser.

Christiane

Motivation: Ecrire un texte en utlisant des nouveaux mots intégrés au dictionnaire
Café suspendu: petit geste de partage au quotidien
Antispéciste: qui lutte contre l'idéologie qui prône la supériorité des hommes sur les animaux
Viandard: adepte de la viande
S'enjailler: Faire la fête
Ubériser: Transformer un modèle économique innovant tirant parti des nouvelles technologies.
Nomophobie: Peur excessive d'être séparé de son téléphone portable
Youtubeur: Quelqu'un qui publie ses vidéos sur You Tube.Mook: Magazine, revue moitié livre, moitié journal.
Arty: Chose qui révèle une dimension artistique
Tchouler: Pleurer abondamment
Emojis: emoticones
Piquillo: petit piment doux
Alfala: graine germée / luzerne, riche en protéine et en calcium

21 juin 2016

Tirage au sort: Un projet, un village, l'hiver, une souris, une femme... une histoire

sourisdessinC'est l'hiver dans le village de Garrennesborough au sud du Lapinshire. Comme tous les hivers, celui-ci est rude et froid, neigeux et venteux. A l'orée du Bois de Tremble, une petite masure, bien entretenue, fait fumer sa cheminée pour réchauffer l'atmosphère.
Mary remet du bois dans l'âtre, allume sa lampe et ouvre son livre de cuisine. elle projette de cuisiner une belle poularde au thym séché pour ses invités de ce soir. Pour cela, elle prépare tous les ingrédients de la recette et les pose sur la table.
Mais où sont donc les biscottes qui serviront à fourrer la poularde !!! ? La boîte est vide. Il ne reste que de la poussière de biscotte !!!
Mary est toute interloquée, époustouflée, éberluée, désemparée : " Avec quoi vais-je fourrer ma poularde ? Mais que sont mes biscottes devenues ?? que j'avais si bien enfermées ! et tant préservées !!. Je crois le vent les a emportées... Ma farce est morte !!
Mais le vent a bon dos ! " pense Mary. " quelqu'un les aura dérobées ! Mais qui ? Mais pourquoi ?? Mais quand ???"
Mary est toute pantoise. Que faire ?
Elle n'aura pas le courage de retourner au centre du village pour acheter un nouveau paquet de biscottes chez le détaillant et le voisin le plus proche est à trois kilomètres et ne mange sûrement pas de biscottes.
Mary est dégoutée. Assise sur sa chaise de cuisine, elle décide de se préparer un bon thé avant de prendre une décision qui risque donner une teinte toute différente à sa future soirée qui se rapproche à grands pas. son cerveau s'active, ses yeux pétillent à la recherche d'une solution et, soudain, tout-à-coup, subrepticement et par inadvertance tombent sur....une petite boule grise, toute dodue, au poil luisant et brillant, qui se pourlèche les babines, laissant échapper quelques miettes de biscotte bien dorée.
Mary est dans tous ses états ! Quoi !! Une souris chez elle !!! Une souris dévoreuse de biscottes, qui plus est !!!!
"OK ! D'accord ! Ce sera elle ou moi !" fulmine Mary. " Va pour ce soir. Mais, demain, tu verras, ton destin sera tout autre ... demain, j'irai à la SPA et devine quel est mon projet.... !!!".

Fabienne

 

FC-photos-aiguille-du-midi

Dans ce village de montagne, une femme arnachée jusqu'aux dents avait fait le projet de monter à l'aiguille du Midi, jusque là rien à dire mais une autre femme dirons-nous une souris avait fait le même projet sauf qu'elle arrivait de Paris et était chaussée de talons aiguilles, impossible dans ce cas d'envisager ce départ, le blizzard était présent et la température négative, après lui avoir fait entendre raison les moniteurs lui conseillèrent de plutôt se diriger vers le ristrette le plus proche ce qu'elle fit et se dit qu'on ne l'y reprendrai pas mais l'ambiance chaleureuse de ce café lui fit oublier son manque de discernement.

Christiane

cartes-carte-feerique-la-petite-fee-p-17871541-fee-pissenlit-jcb2f-d952f_bigL'hiver était triste dans ce petit village situé au bord de la forêt et des grandes plaines. Tout était blanc. Le givre s'était déposé sur les arbres. C'était le silence. Le ciel était maussade et avait perdu ses couleurs. Au bord de la forêt était enfouie une petite maison. Une petite fumée blanche sortait de la cheminée. Une femme demeurait là, avec pour seule compagnie une petite souris toute blanche. Cette femme avait des pouvoirs magiques. Avec sa petite souris, par un beau matin, elle eu le projet de mettre fin à la tristesse du village. Elle prit sa baguette, emmena sa compagne avec elle et elles s'envolèrent au dessus du village pour faire tomber une pluie de poudre de toutes les couleurs. Le village se réveilla, avec les arbres verts et des fleurs colorés. Le ciel a revêtu son manteau azur. Tout le printemps était là au seuil des maisons.

Henriette

Motivation: Tirage au sort d'un lieu, un sujet, un environnement et deux personnages... inventer une histoire en prenant en compte tous ces éléments.

 

21 juin 2016

A la manière de... Guillaume Apollinaire

0_originalJe donne à mon espoir mes yeux mon âme
Je donne à mon espoir mes mains grandes ouvertes
Je donne à mon espoir mes pieds légers et allègres
Je donne à mon espoir ma bouche couleur de feu
Je donne à mon espoir mes narines réceptacle de parfums enjoleurs
Je donne à mon espoir mon coeur ma sollicitude bienvaillante
Tout peu me résumer

Christiane

 

Je donne à mon espoir mes yeux pour regarder les horizons
Je donne à mon espoir mes mains pour forger mon avenir
Je donne à mon espoir mes pieds pour visiter les pays enchanteurs
Je donne à mon espoir ma bouche pour dicter mon avenir
Je donne à mon espoir mes narines pour humer les arômes enivrants
Je donne à mon espoir mon cœur rempli de mon futur avenir
Je donne à mon espoir tout mon avenir remplir d’espoir

Arlette

Je donne à mon espoir mes yeux pour vagabonder dans les contrées lointaines,
Je donne à mon espoir mes mains pour dessiner différentes esquisses,
Je donne à mon espoir mes pieds pour aller botter les emmerdeurs,
Je donne à mon espoir ma bouche pour hurler l'injustice,
Je donne à mon espoir mes narines pour aspirer toutes les connaissances du monde,
Je donne à mon espoir mon coeur pour partager tout mon amour,
Je donne à mon espoir toute ma connaissance.

Arlette

Je donne à mon espoir mes yeux plein de langueur pour mieux te voir,
Je donne à mon espoir mes mains douce comme une peau de pêche pour te caresser,
Je donne à mon espoir mes pieds pleins de vigeur pour te rejoindre,
Je donne à mon espoir ma bouche pulpeuse qui viendra te caresser la joue de mes baisers,
Je donne à mon espoir mes narines qui humeront le parfum de ta peau ambrée,
Je donne à mon espoir mon coeur tout vibrant d'espoir et d'amour po
ur l'être aimé.

Henriette

Motivation: A la manière de Guillaume Apollinaire dans Poèmes à Lou, écrire un poème de 7 vers, dont chacun commence par "Je donne à mon espoir"

21 juin 2016

Incipit: Je vis à l'envers...

cette-silhouette-surrealiste-empruntee-a-rene-magritte-fait-ici-de-la-balancoire-a-l-envers_123787_wideJe vis à l'envers : les gens se lèvent je me couche.
Ils courent, je marche.
Ils s'arrêtent, je continue.
Ils se taisent, je crie.
Je vis à l'envers : les gens chantent, je danse.
Ils parlent, je pense.
Ils dessinent, je peins.
Je vis à l'envers : les gens nagent, je coule.
Ils boivent, je saoûle.
Ils s'énervent, je reste cool.
Enfin, quand ils avancent, je recule car leurs mots sont minuscules tandis que les miens sont majuscules...

Fabienne

beauxsouvenirsnemeurentjamais

Je vis à l'envers, les gens se lèvent, je me couche, car ma nuit a été longue. Je travaille, quand beaucoup de personnes se reposent. J'essaie de trouver le sommeil, car il fait jour, et la vie commence à se réveiller. Les enfants vont à l'école, la voisine fait le ménage, le bruit des voitures, parfois la pluie qui bat, avec le vent sur les volets... J'arrive à m'endormir. Le soir, je me lève. Je me prépare quand certaines personnes regardent la télé et vont dormir. Je prends ma voiture pour me rendre à mon travail. Je me mets en tenue et vais retrouver mes collègues. Pour moi va commencer une nuit plus ou moins mouvementée, et surtour près d'autres personnes, qui ont peur de la nuit.

Henriette

Motivation:
Voici la première phrase du roman Le bruit du fleuve de Joseph Périgot: "Je vis à l'envers, les gens se lèvent, je me couche"; écrire la suite.

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